Mongolie à 4 roues … du 30 juin au 13 juillet

Grand comme 3 fois la France, la Mongolie est un pays vaste qui nous semblait difficile à parcourir à bicyclette en moins d’un mois. L’alternative en mini-van russe, accompagnés des copains et d’une guide francophone, nous est apparue comme une bonne solution.

Nous voici donc embarqués pour 2 semaines de circuit touristique plutôt classique à travers la steppe mais pas que…

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Les 5 touristes français devant Khengis Khan

La visite expresse d’Oulan-Bator nous rappelle inévitablement que la beauté de la Mongolie ne réside pas dans sa capitale. Carrefour d’influence entre la Chine et la Russie, moderne et traditionnelle, la ville est une superposition de styles architecturaux différents sans réelle harmonie. Le tour du centre-ville est rapidement fait. Avant de partir, un tour au marché noir nous donne l’occasion d’avoir un aperçu sur l’artisanat mongol et … chinois !

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Place centrale d’Oulan-atour

Les premiers jours, nous descendons vers le désert de Gobi. Chameaux et dunes de sable s’invitent au programme. C’est surprenant de constater que des dunes hautes de 250m peuvent s’ériger à seulement quelques mètres d’un cours d’eau !DSCN9203.JPG

L’hébergement, en yourte, dans des familles d’éleveurs nous permet d’avoir un aperçu de la vie nomade et c’est un réel plaisir de pouvoir échanger plus que 3 mots grâce à Bujin. DSCN9165Cela nous permet, entre autre d’assister, par hasard à un mariage.

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Mariage traditionnel mongol

Le soir nous nous essayons à rentrer les bêtes au parc. Nous jouons au ballon avec les enfants. Comble du luxe, les garçons peuvent regarder France Argentine sous la yourte grâce aux panneaux solaires.DSCN9088
Malheureusement, encore malades pendant 4 à 5 jours, nous avons bien dû mal à récupérer. Quand Claire va mieux, Denis fait une rechute et inversement. Les débuts sont un peu difficiles.

Denis s’est fait un pote de musique avec Antoine et tout est prétexte pour jouer un morceau de guitare, d’harmonica ou de ukulélé pour le plus grand bonheur des locaux.DSCN9349

Entre deux périodes de transit en mini-van, nous nous baladons dans l’immensité mongole, nous observons les gypaètes barbus, les gazelles, antilopes, yacks et autres troupeaux. Cette année en Mongolie, l’hiver n’a pas vraiment donné les précipitations escomptées et la sécheresse sévit. Les bêtes sont maigres et de nombreuses fêtes du Nadaam, fêtes nationales mongoles, ont du être annulées…

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Les enfants à partir de 4 ans, montent à cheval pour les courses du Nadaam

Les mongoles ont un sens de l’organisation bien à eux ! Loin de s’embarrasser des heures de la journée, ils s’organisent en 3 temps : avant midi, après-midi et soir. Pour les évènements publics, c’est à peu près la même chose. Chaque village décide au dernier moment d’organiser ou d’annuler son Nadaam. Le téléphone mongol prend alors le relais et, grâce au répertoire bien fourni de Bujin, nous atterrissons dans un petit village au sud d’Oulan-Bator.

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« jeu de domino ». Le domino est posé sur une sorte de rail en bois et le jouer, à l’aide de ses doigts, doit le propulser pour faire tomber ceux en face.

Hébergés chez l’assistante sociale, de l’hôpital et accessoirement chamane, nous nous immergeons pleinement dans la vie mongole : course de chevaux, lancer de dominos, lutte nationale et dégustation de « kouchours », beignets de mouton spécialement faits pour l’occasion.
DSCN9397.JPGNotre venue attire l’oeil des locaux, peu habitués à voir des touristes.

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Les hommes sont venus de la tenue traditionnelle

Le soir venu, le spectacle nous donne un aperçu de la culture musicale. Le bal qui s’en suit est un moment unique du voyage. Nous apprenons à danser la valse à la mode mongole sur des airs de musette ou dansons avec les éleveurs en tenues traditionnelles sur des airs de Lady Gaga. Quand tradition et modernité se mélangent, le résultat est parfois surprenant !

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Combien de chevaux sous ton capot ? … Les jeunes nomades viennent au bal à cheval !

Notre virée touristique se poursuit dans les steppes de Karakorum, ancienne capitale sous l’aire de Khengis Khan, puis dans la vallée d’Orkhon. Cette région touristique est la carte postale de la Mongolie : steppes verdoyantes, rivières et forêts de sapin, chevaux et yacks, éleveurs nomades et yourtes…DSCN9577.JPG

Pendant trois jours, nous sommes accueillies par une famille nomade qui nous fait découvrir son mode de vie et la gastronomie locale : montage de yourte, barbecue mongol aux pierres chaudes, lait de jument fermenté … nous refusons toujours le thé au lait, par précaution !DSCN9581.JPG
Nous fêtons l’anniversaire de Fabrice sous la yourte, à la vodka et aux sons mélodieux des ukulélés d’Antoine et de Denis.fullsizeoutput_1d47.jpeg
Le temps d’une journée, nous nous essayons à l’équitation mais Denis préfère de loin son vélo, plus obéissant à son maitre !

Déjà, les 2 semaines se terminent, les fêtes de Nadaam battent leur plein dans la capitale, c’est l’affluence ! A peine arrivés, nous assistons à spectacle de chants polyphoniques qui nous laisse sans voix ! Les copains repartent en avion dans la soirée pendant que nous rejoignons notre hostel.DSCN9489

Le lendemain, c’est notre tour de quitter Oulan-Bator et la Mongolie mais par le train, direction la Russie.IMG_3928

4 réflexions sur “Mongolie à 4 roues … du 30 juin au 13 juillet

    • Claire Colin dit :

      Est ce qu’il y a pénuries d’ophtalmologues en Ile-de-France ? Ou peut-être n’est ce plus remboursé par la sécu ? Vous devriez prendre RDV … pas perdu 1g de tout le voyage ! Ce serait plutôt le contraire !

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