Retour en selle en Europe par l’Autriche.
Vienne : du 24 au 26 juillet
Rejoints par les parents Colin, nous profitons de quelques jours à Vienne pour visiter la capitale autrichienne et nous ressourcer. Nous retrouvons l’Europe occidentale et … la vie nous semble hors de prix ! La ville de Sissi en impose par son architecture.

Rathaus. Hôtel de ville de Vienne
Nous apprécions le centre-ville aéré, ses grandes rues larges et ses parcs propices au pique-nique et à la sieste.

Rue du centre-ville
Vienne nous semble le paradis des cyclistes avec ses innombrables pistes cyclables ! Le retour en Europe est définitivement plus agréable quand on est en 2 roues !
27 juillet : Vienne – St Georgen, 73 km, 153 m D+
Nous profitons de l’Eurovéloroute 6 pour quitter Vienne le long du Danube. Cet itinéraire cyclable est une véritable autoroute. De la grand-mère au vélocipède électrique au cycliste acharné en vélo de course en passant par les familles, nous croisons vraiment un panel de deux-roues hétéroclite, tantôt avec sacoches, tantôt sans.
Les bords du Danube sont agréables et variés. Lorsque nous ne longeons pas la rive, nous traversons de petits villages autrichiens typiques. Le long du parcours, bancs et tables de pique-nique invitent à la pause. La reprise du vélo se fait donc en douceur sur un rythme dillétante. Pédaler en Europe est aussi synonyme de pause « bière-terrasse ». Pour Denis, toutes les excuses sont valables pour regarder la fin de l’étape du Tour de France.
Nous finissons l’étape à la fraîche, à 19h passés, et plantons la tente dans un carré d’herbe, le long de la vélo route. La baignade du soir dans le Danube nous sert de douche.
28 juillet : St Georgen – Sausenstein, 70 km, 195 m D+
Nous continuons notre parcours sur l’Eurovélo 6. En dehors des berges du Danube, le relief se fait plus valloné invitant les vignerons à cultiver leurs précieux raisins.
En bons défenseurs du « consommer local », nous testons un petit blanc qui nous servira pour le pique-nique.
Comme dans beaucoup d’autres endroits en Europe, nous souffrons du chaud aux heures les plus exposées. Nos pauses méridiennes deviennent alors des odes à la lenteur et au farniente; après tout, nous sommes en vacances !
Notre observation du Danube nous fait distinguer 2 sortes d’embarcations : les péniches de marchandises et les péniches de croisière qui transportent aussi tout un tas de marchandises prêtent à alléger le porte-monnaie des touristes. Dans les 2 cas, les bateaux sont immenses et à voir de prêt, le spectacle est assez impressionnant et plutôt inhabituel pour des montagnards comme nous.

Péniche de croisière sur le Danube
Comme la veille, le bivouac du 2e soir se fait le long du Danube mais en version grand luxe avec pelouse tondue, table de pique-nique et pommiers bien garnis ! Ils sont forts ces autrichiens !

Coucher de soleil depuis le bivouac
29 juillet : Sausenstein – Steyr, 78 km, 617 m D+
Troisième et dernier jour le long de l’Eurovélo. Nous quittons les bords du Danube pour les champs de maïs.

Piste cyclable sur berge
Dès que nous quittons la voie cyclable, le relief est beaucoup plus valloné. Nous pédalons sur les pentes des pré-alpes. Il faut réhabituer les mollets à mouliner. Le relief n’est pas pour nous déplaire mais nous n’avons plus vraiment l’entraînement … autrement dit on en chie !

Vallée du Danube
Nous arrivons à Steyr en fin d’après-midi et posons la tente, sans bruit, sur la berge comme à notre habitude.
C’est le moment qu’à choisi le réchaud pour nous lâcher. Un joint devenu poreux ne nous permet plus de mettre l’essence sous pression. Nous mangerons froid ce soir … mais le hasard fait bien les choses ! Un couple d’allemand en vacances ici, nous invite à boire le café le lendemain au camping. Quand on vous dit que le voyage est fait de bonnes rencontres !
30 juillet : Steyr – Gumunden, 79 km, 964 m D+
L’invitation au café s’est transformée en une discussion entre amis. Invités à 8h30, nous en sommes repartis à 11h ! Nous avons plus de conversation lorsque nos interlocuteurs parlent anglais.

Nos hôtes allemands
La fin de la matinée est consacrée à la recherche d’une bonbonne de gaz. Il nous aura fallu quand même aller dans 3 magasins différents sans trouver le sésame pour un repas chaud.
Nous démarrons l’étape à proprement parlé à 14h30, sous un soleil de plomb. Le retour en Europe est plutôt caniculaire ! Tout est prétexte pour faire une pause à l’ombre où se désaltérer d’un jus de houblon !

Les parcs ombragés font d’excellents coins pique-nique
L’arrivée à Gmünden en soirée nous laisse peu d’espoir quant aux possibilités de bivouac. La ville en bord de lac est plutôt touristique … mais en sortant un peu de la ville, un champ nous offre l’un des meilleurs bivouac du voyage : lac, montagne et terrain plat, de quoi passer un bon moment !
31 juillet : Jour de repos à Gmünden
Nous sommes tellement bien dans ce petit coin de paradis que nous avons décidé d’y rester pour une journée de repos. Initialement, nous avions prévu de le faire à Salzbourg mais la canicule et le prix exorbitant des hébergements nous font préférer l’air frais des montagnes.
En tant que professionnel de la méthanisation, Denis profite de cette journée pour trouver le graal du gaz !
1er août : Gmünden – Salzbourg, 84 km, 891 m D+
Pour rejoindre Salzbourg, nous parcourons l’Autriche des lacs et des montagnes. Un vrai décor de cartes postales où les prairies verdoyantes accueillent des Brunes des Alpes. Maisons traditionnelles fleuries et fermes bordent la route dans une atmosphère rurale et soignée typique de cette région.
Nous attaquons l’étape par un col, de quoi se remettre en jambe dès le début. Le reste de l’itinéraire se fait quasi intégralement sur piste cyclable. Là dessus, il faut bien reconnaitre que les autrichiens sont très forts ! Le vélo n’a jamais été aussi agréable que dans cette partie du monde !
Partis à l’aube, nous finissons l’étape du jour vers 13h … de quoi profiter de l’après-midi tranquillement avant de partir visiter la ville de Mozart.

Centre-ville de Salzbourg
Salzbourg est une belle petite ville résolument tournée vers la musique classique. Tout invite à l’écoute des Symphonies, la ville est une vraie fourmilière (plutôt bourgeoise) pour musicophiles ! Nous parcourons le dédale de petites rues pavées à vélo avant de nous arrêter déguster les fameux « knoddles », sortes de quenelles autrichiennes.
La digestion se fait sur une pente de plus de 30%, histoire d’avoir un dernier point de vue sur la ville illuminée.

Salzbourg
2 août : Salzbourg – Walchsee, 93 km, 1057 m D+
Après seulement quelques kilomètres, nous quittons l’Autriche pour rejoindre l’Allemagne ! A vrai dire, on ne voit pas vraiment la différence. Hors mis un panneau nous indiquant la frontière, pas de douane entre ces 2 pays, la piste cyclable est continue. La langue et la monnaie sont communes et les paysages se ressemblent aussi.
Nous continuons notre route le long de la « deutsche Alpenstrasse ». En fan invétéré du biathlon, nous passons devant le stade de la Coupe du Monde à Ruhpolping sans voir Laura Dahlmaier.

Site nordique de Ruhpolding
La pause midi est encore l’occasion de piquer une tête dans un lac de montagne ! Décidément, le voyage est difficile !
En fin d’après-midi, nous repassons la frontière pour dormir en Autriche. Le relief est beaucoup plus escarpé. Il n’y a pas vraiment de plat ici. Comme un light motiv de fin de voyage, nous plantons la tente au bord d’un lac.

Paysage alpin d’Autriche
Bienvenue en Europe :). Au plaisir de vous voir très bientôt.
J’aimeAimé par 1 personne
Methanisation, Tour de France, aïe ! Dénis ne les a pas laissés en chemin.
J’aimeAimé par 1 personne
Hello, je vous ai suivi presque « régulièrement » durant votre magnifique parcours sur la route de la soie. Merci pour les bons moments que vous nous avez offert par vos récits, photos, reportages. Avez- vous beaucoup d’admirateurs qui vous retrouveront mercredi pour l’arrivée à Pontarlier ? Au plaisir de vous lire et peut être vous voir… Chantal (cousine de Françoise.Colin)
Télécharger Outlook pour Android
________________________________
J’aimeAimé par 1 personne
On ne sait pas vraiment combien nous serons mais vous pouvez nous rejoindre au lac des Tailleres à La Brevine où le soir sur la place de l’hôtel de ville à Pontarlier
J’aimeJ’aime
Bravo à vous deux pour ce moment de parenthèse, de partage d’aventures !
Je vous ai suivi très régulièrement et je me suis régalée à lire votre blog plein de belles énergies, belles rencontres et moments insolites.
Claire, je me souviens de notre périple rando nordique en Laponie Suédoise et de ce beau projet dont tu nous parlas, le voilà réalisé ! Merci pour le partage !
Bon retour chez vous !
Françoise
J’aimeAimé par 1 personne
Cool d’avoir de tes nouvelles! Prochain voyage en terre lapone avec des skis de rando nordique!
J’aimeJ’aime
A propos de light motiv, a velo, il faut voyager leit…
Bon retour de l’autre cote de la boule!
J’aimeJ’aime