15 août 2018 … dernière étape !

10 ans pour se décider, 2 ans pour le préparer, 1 an pour le vivre, 1 an pour le pré digérer… Car oui, il nous a fallu un an pour accepter et reprendre nos marques dans une vie plus sédentaire, mais aussi un an jour pour jour pour trier l’ensemble des photos et vidéos de notre Colinade.

En attendant le film complet qui sera on l’espère projeté au premier festival du voyage de Pontarlier cet automne, voici un souvenir de la dernière étape partagée avec nos familles et amis cyclistes.

Retour à la maison après 13 524 km !

Retour en images sur cette dernière étape Le Locle (CH)-Pontarlier, il y a un an :

Encore merci à vous qui vous étiez déplacés pour rendre cette journée inoubliable et un clin d’oeil spécial à Karim, notre photographe cascadeur de l’occasion (je pense que tu vas apprécier le fond sonore)

 

Il y a un an…en Mongolie

C’est déjà loin Oulan Bator ! Voici une petite rétrospective de notre visite dans ce joli pays  au bout du monde et d notre périple….

Merci à ma cousine Aïssata pour l’inspiration musicale

…En attendant le film complet du voyage qu’on espère vous projeter au premier festival du voyage de Pontarlier cet automne…

Jura franco-suisse et retour à la maison… du 13 au 15 août

Vous l’attendiez avec impatience, nous attendions la pluie, voici le dernier article de l’aventure de la colinade !

13 août : Muttenz – Montfaucon, 77 km, 1200 m D+

Nous quittons la banlieue de Bâle au petit matin sous un ciel menaçant. A croire que Monsieur météo le fait exprès, c’est au moment ou nous arrivons au pied des montagnes du Jura que la pluie se met à tomber. Le temps de l’averse est pour nous l’occasion, une fois n’est pas coutume, de boire un café (et de faire les courses).20180813_075721

En repartant, nous suivons innocemment le GPS qui, après une bonne grimpette de 30% sur route goudronnée, voudrait nous faire passer la montagne sur un chemin VTT !20180813_120602.jpg

Nous rebroussons chemin pour reprendre la route principale de Delémont. C’est beaucoup moins charmant mais c’est goudronné !

Dans la descente, Denis crève. Nouveau rebondissement. Le pneu est percé au niveau de la jante. A 2 jours près il aurait fait tout le voyage. Il faut le changer mais « Denis Gadget » a tout avec lui ! Décidément, son vélo n’aime pas le retour !20180813_123151.jpg

La traversée de Delémont nous donne l’occasion, in extremis, de nous protéger de l’orage torrentiel sous un préau d’école. On ne pouvait pas rêver mieux pour notre pique-nique de midi !20180813_143826.jpg

Nous remontons sur nos vélos sous le soleil à l’assaut des Franches-Montagnes et ça grimpe sévère ! Ici, c’est le paradis des chevaux éponymes ! Tout est fait pour les cavaliers ! 20180813_173841.jpg

Les paysages ressemblent de plus en plus à nos contrées ! Ca sent bon le foin fraichement coupé et c’est beau vert (comme on dit chez nous) !20180813_191526.jpg

La fin de l’étape se fête sur une terrasse et les propriétaires, super sympas, nous autorisent à planter la tente dans le champ. Alors que la pluie se prépare à nouveau, le paysan revient nous proposer de manger dans l’écurie … et la fin de soirée est arrosée d’une dégustation de Damassine (petit fruit). L’accueil jurassien n’est décidément pas une légende !20180813_221432.jpg

14 août : Montfaucon – Le Locle, 54 km, 840 m D+

Dernière étape à 5. Nous quittons notre petit coin de paradis sous le soleil pour visiter et déguster la bière locale 15 km plus loin ! 20180814_101941.jpgSi la visite de la brasserie est plutôt vite faite, la dégustation prend du temps ! Là encore, l’accueil est chaleureux et les patrons nous autorisent même à sortir le pique-nique à cause d’un temps menaçant. Si vous passez par Saignelégier, arrêtez-vous à la BFM (Brasserie des Franches-Montagnes) !20180814_111844.jpg

Nous digérons nos bières sur les routes vallonnées du Jura avant de rejoindre La Chaux-de-Fonds puis Le Locle où nous sommes attendus ce soir.20180814_164329.jpg

Si ces contrées sont inconnues des 4 garçons, Claire a l’impression de revenir au boulot avant l’heure.

En arrivant au Locle, nous retrouvons Rémi et Aurélie, le cousin de Denis. Ca sent décidément la fin ! En vacances dans le secteur, Rémi a prévu de faire la dernière étape avec nous. Ils dorment avec leurs 3 enfants dans leur camping-car alors que les cyclistes sont invités à dormir chez Megan et Guillaume !20180814_174339.jpg

Comme un fait exprès, la route pour arriver chez eux remonte pendant 2 km au dessus du Locle  mais la douche et les lasagnes de Megan se méritent !20180814_230335.jpg

15 août : Le Locle (CH) – Pontarlier, 45 km

Dernier jour. Le soleil est de la partie et c’est un plaisir ! La pluie du 1er jour nous glace encore le sang rien que d’y penser ! 20180815_091501.jpg

Le RDV de départ est fixé sur la place du marché du Locle pour un petit café en terrasse. Quelques courageux nous ont rejoint pour l’étape entière. Des collègues de Claire passent aussi boire le café. Nous sommes contents de revoir nos amis … c’était comme si on les avait quittés hier !20180815_102001.jpg

Pour l’occasion, Guillaume, notre hôte d’hier soir et ami de Claire, a même sorti la charrette pour emmener sa petite Soline en balade. 20180815_103351.jpg

A 10h20, c’est le grand départ. Le joyeux peloton d’une dizaine de cyclistes se met en route direction La Brévine. Après la Russie, nous rentrons par la petite Sibérie de la Suisse. C’est quand même beau cette grande vallée ouverte !20180815_114052.jpg

Il nous faut un peu plus d’une heure pour rejoindre le lac des Taillères, lieu de RDV pour le pique-nique. La nouvelle vague de copains et de famille agrandit le groupe. Il se dégage de l’assemblée une belle énergie fédératrice et c’est vraiment très appréciable ! Nous réalisons la durée de notre absence surtout grâce aux enfants qui poussent comme des champignons ! 20180815_114443.jpg

La pause au lac est naturellement l’occasion de faire un bain collectif avant de remonter en selle ! Certains vélos ont l’air poussiéreux, fraichement sortis du garage … Mais peu importe, entre cyclistes chevronnés ou amateurs très occasionnels, tout le monde est là pour finir l’étape ensemble !20180815_121356.jpg

Au moment de franchir la frontière franco-suisse au nid du Fol, nous passons exactement la barre des 13 500 km ! Denis sort la topette de Mirabelle pour qui n’en veut mais peu d’amateurs se font savoir…20180815_151915.jpg

La dernière bosse après Les Gras calme un peu l’euphorie générale mais déjà, la descente sur Pontarlier redonne le sourire. Au fur et à mesure de notre arrivée dans la capitale du Haut-Doubs, le peloton s’élargit. L’arrivée en ville est l’occasion d’immortaliser l’instant tous ensemble.20180815_170554.jpg

Cette fois, nous reconnaissons les rues et les visages. Nous sommes de retour chez nous !

Allemagne & Suisse … du 3 au 12 août

Nous pédalons à 2, puis à 5 entre l’Autriche, l’Allemagne et la Suisse.

3 août : Walchsee (A) – Bad Tölz (D), 80 km, 1252 m D+

Notre dernier réveil autrichien nous laissera un goût amer. Nous avons planté notre tente sur une aire de baignade semi-aménagée et la gérante qui nous accueille ce matin nous réclame 26€ pour avoir passé la nuit sur son terrain.  Nous ne l’entendons pas vraiment de cette oreille, aucune pancarte ne stipule que le camping est interdit ni le tarif exorbitant ! Nous partons en payant les 8€ de parking comme indiqué … avec la menace d’avoir la police aux trousses ! On a résisté à la police chinoise, la police autrichienne ne va pas nous impressionner !
En entrant en Allemagne après 10 km, nous sommes plutôt soulagés de franchir la frontière ! La police ne nous a pas retrouvé et l’espace Schengen offre une libre circulation appréciable pour les fugitifs à bicyclettes !

L’accueil allemand nous semble d’un coup plus chaleureux. En s’arrêtant au supermarché du village, quelques petits mots sont échangés avec la population locale, impressionnée par notre chargement !

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Cette fois, pas de doute, quel que soit le côté de la frontière, nous sommes bel et bien dans les Alpes et ça grimpe ! 700 m de dénivelé sont au programme de ce joli col alpin ! C’était tellement simple pour nous qu’on a pris les pistes VTT pour redescendre !DSCN0099

Pour nous remettre de nos émotions, une petite baignade au lac est la bienvenue. Les kilomètres de faux plat descendant qui nous séparent de la fin de l’étape défilent. Les vallées Alpines peuvent aussi être plates !DSCN0094

En arrivant à Bad Tölz, des travaux forment un léger embouteillage que nous franchissons tranquillement. C’est aussi l’occasion pour une bavaroise d’essayer de faire marcher l’assurance en nous accusant d’avoir rayé sa voiture ! Comme nous n’obtempérons pas, elle décide la police et c’est le moment que nous choisissons pour prendre la fuite ! Promis, c’est pas nous ! Deux délits de fuite dans deux pays différents en une journée ! Il faut que nous rentrions en Europe pour être embêtés par des matérialistes ! On va finir par repartir en voyage …

DSCN0100.JPGDans la soirée, les parents Rousseau nous rejoignent au camping le temps d’un week-end. Cette fois, ils ont pris tente et matelas. Dormir dans la voiture n’a visiblement pas été très concluant.

4 août : Bad Tölz – Garmish-Partenkirschen, 65 km, 767 m D+

Aujourd’hui, c’est presque les vacances, nous pédalons en version léger, c’est-à-dire, sans sacoches puisqu’elles ont été mises dans la voiture du PDG de Mont d’Or services (le père de Claire).DSCN0101.JPG

Nous démarrons l’étape du jour par des pistes cyclables assez plates en fond de vallées le long des champs et des roseaux d’un cours d’eau mais cela nous paraît tellement facile que nous poursuivons sur une piste VTT ! Le GPS nous a encore fait une farce ! A vrai dire, ce n’est pas vraiment déplaisant et le paysage entre les deux lacs est plutôt joli.

Nous arrivons un peu avant midi au point de RDV du pique-nique avec les parents Rousseau. La petite table est installée à l’ombre, en bord du lac. Ah ! Le confort et la logistique ont du bon ! Comme à notre habitude, nous piquons une tête avant de déguster les petits plats de Maman Rousseau. La sieste fait elle aussi partie du programme et Papa Rousseau ne rechigne pas à tester (et à approuver) le hamac !DSCN0110

Alors que la voiture familiale nous devance pour aller réserver le camping, nous finissons l’étape jusqu’à Garmish-Partenkirschen, ville olympique et station de sports d’hiver célèbre pour être au pied du Zugspitze, le sommet allemand à près de 3000 mètres !DSCN0131

En arrivant, la mauvaise nouvelle tombe, pas de place au camping c’est archi-complet ! Nous finissons sur une aire de camping-car version grand luxe, dans un coin d’herbe, à l’ombre et au calme ! Des toilettes, des douches et même une machine à laver sont à disposition, que demander de plus ?

5 août : jour de repos à Garmish-Partenkirschen

Chez les Colin, le jour de repos est synonyme de grasse matinée, au moins jusqu’à 9 h ! Nous prenons le temps de nous reposer, de lire, laver du linge …

Pendant que Denis met à jour les parcours des prochaines étapes, Claire et ses parents descendent en ville. Garmish est une ville de Bavière plutôt touristique et chic mais pas « bling-bling ». Le charme de la Bavière réside aussi dans son art de vivre. Les habitants y sont plutôt chaleureux et tout invite à boire une bière ! Dans la rue, nous croisons régulièrement des hommes en tenue traditionnelle, les femmes portent, quant à elles, des tenues plus contemporaines.

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Maison traditionnelle bavaroise (peinture et fleurs au balcon)

Garmish est le lieu de RDV qui sonne déjà la fin du voyage, à deux en touts cas.
A midi, Véronique et Clément, la soeur et le beau-frère de Denis, en vacances dans la région nous rejoignent.DSCN0114.JPG

Alors que les parents Rousseau rentrent dans le Haut-Doubs dans l’après-midi, le soir, nous accueillons avec plaisir un volée de cyclo-touristes vosgiens. Alexis, Karim et François (papa Colin), arrivent en train avec leurs vélos pour finir le voyage avec nous !DSCN0115.JPG

6 août : Garmish-Partenkirschen – Fussen, 62 km, 614 m D+

Nous quittons Véronique et Clément, partis à l’assaut des montagnes ! Le confort de leur trafic aménagé nous apparait comme un luxe ! On en a bien profité !DSCN0127.JPG

Cette fois, nous roulons à 5 ! Alors que François et Karim ont choisi l’option sacoche, Alexis reste fidèle à sa remorque. Seulement trois kilomètres après notre départ, à la sortie de Garmisch, le câble de dérailleur de Denis lâche, la tête fait un peu de résistance dans la manette mais 1h après, Denis est de nouveau en selle ! On aurait presque eu le temps de boire une bière !20180806_101736

La joyeuse bande continue donc son aventure, de l’Allemagne, à l’Autriche pour rejoindre un petit lac (encore) à midi. Nouvelle pause déjeuner-baignade qui fait du bien sous cette chaleur caniculaire !DSCN0147.JPG

Nous passons toute notre journée de vélo en Autriche avant de rejoindre de nouveau l’Allemagne et le château de Neuschwanstein (Belle au Bois Dormant). Notre arrivée tranquille par la piste cyclable contraste avec la horde de touristes et les parkings bondés. DSCN0162.JPG

Nous fuyons le tourisme de masse pour fêter la fin de la 1ere étape à 5 avec une pression (ou deux on ne sait plus) en terrasse !

A quelques kilomètres de la ville, une petite cabane au bord d’un lac nous attend pour le bivouac, idéal pour manger des weisswurtz (saucisses blanches) au feu de bois juste avant l’averse.DSCN0163.JPG

7 août : Fussen (D) – Doren (A), 82 km, 965 m D+

Le chemin longeant le lac n’était pas vraiment un bonne pioche à vélo. Il nous aura fallu pousser le vélo pendant environ 500 m sur un chemin piéton accidenté de roches … On avait pourtant prévenu les copains, voyager avec les Colin n’est pas de tout repos !DSCN0174.JPG

Heureusement, une fois la Colinade terminée, nous retrouvons les agréables pistes cyclables de Bavière. Tout nous semble tout de suite plus facile ! Le parcours est valloné, le paysage est plus vert et plus rural aussi !20180807_122631

En fin de matinée, nous fêtons les 13 000 km ! Dernier millier de kilomètres ! Cette fois, il ne devrait pas y en avoir d’autres … La Mirabelle passe toujours aussi bien, surtout avec 4 vosgiens en présence !

La pause midi et la baignade au lac nous vaut une expérience unique, encore jamais vécu pendant le voyage : se baigner nu. Sans le savoir, nous avons atterri dans un coin naturiste. Voyager, c’est aussi vivre à la mode locale !

(désolés, pas de photo disponible)

En fin d’étape, nous repassons en Autriche pour dormir. Après une étape assez longue, la dernière bosse nous donne soif ! Tandis que les premiers sont déjà installés en terrasse au village pour se réhydrater, Karim recharge de l’eau chez une vieille dame qui nous propose de dormir dans son jardin ! Les autrichiens peuvent donc aussi être accueillants !DSCN0184

8 août : Doren (A) – Güttingen (CH), 77 km, 410 m D+

En plus d’un carré d’herbe du jardin, la fille de la propriétaire nous propose ce matin, tomates, poires et … framboise ou abricotine ! A 9h00, commencer sa journée au schnaps est un peu dur mais personne ne refuse (bizarrement).DSCN0182.JPG

Cela nous donne un petit coup de fouet pour la descente jusqu’au lac de Constance. Karim profite d’être encore en Autriche pour faire réparer son téléphone, tombé la veille. Pendant la réparation, nous décidons d’aller tous ensemble boire une bière en bord de lac (il fait très chaud).

Alors que les Colin installent le pique-nique sur la plage, Karim et Alexis retournent chercher le téléphone, en ville. Ils reviennent, 2h plus tard, après 20 km parcourus … les gaillards se sont perdus dans la ville qu’on pourrait appeler une « Kalexinade ».

Nous repartons donc du pique-nique assez tard mais tous ensemble ! La frontière, située 10 km plus loin nous ramène à la fin du voyage ! Après avoir traversé tant de pays, nous voici de nouveau en Suisse ! Alors, nous profitons d’être sur notre vélo, tranquillement, le long du lac.20180808_174829

Les rives suisses du lac sont plutôt urbanisées et il nous semble difficile de trouver un bivouac mais les prix exorbitants des campings nous effraient ! Finalement, nous finirons l’étape dans le pré d’une guinguette de village.20180809_095723.jpg

9 août : Güttingen – Schaffhausen, 71 km, 434 m D+

Petite étape tranquille sur la piste cyclable du lac de Constance. On ne compte plus le nombre de vélos électriques ! On a du louper un épisode ou alors on a 10 ans de retard mais ici, rares sont les vrais cyclistes (sans batterie) ! 20180809_114652.jpgNotre moteur à nous c’est la bière et comme il fait chaud, tout est prétexte à s’arrêter faire une pause.20180809_130320.jpg

Après Constance, seule ville allemande sur cette rive, le lac se rétrécit progressivement, laissant place au Rhin. Nous changeons de rive… Entre l’Allemagne et la Suisse, on ne sait  plus très bien dans quel pays on pédale !

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village le long du Rhin

Demain, c’est jour de repos, alors nous atterrissons au camping de Schaffouse (Schaffhausen), en Suisse. Alexis nous quitte pour rejoindre Belfort en train le temps de 24h et comme un fait exprès, le ciel, triste de son départ a fait pleuvoir les nuages une bonne partie de la nuit.

10 août : Jour de repos à Schaffhausen

Jour de repos classique. Le soleil est revenu. Nous en avons profiter pour buller, lire, écrire et laver du linge.20180810_195426

En soirée, Denis a sorti le ukulélé, ce qui n’a pas manqué de nous faire remarquer. La soirée commencée à 4, a finit à 7 en compagnie d’une chanteuse, d’un guitariste et d’un spectateur. Tous, simplement heureux d’être là et de profiter d’un moment de convivialité ensemble.20180810_215651

A 22h, nous décollons pour aller chercher l’ami Alexis à la gare. C’est un week-end festif à Schaffhouse et les petites rues piétonnes du centre-ville sont animées. Nous buvons naturellement la bière des retrouvailles et Papa Colin n’est pas le dernier à trinquer !20180810_230449

11 août : Schaffhausen (CH) – Schulsee (D), 63 km, 1263 m D+

Après Schaffhouse by night, nous retournons au centre-ville de jour. Le vieux centre piétonnier est vraiment sympa. Les petites rues étroites invitent à flâner mais le centre-ville est surtout célèbre pour son architecture et ses oriels, sorte de balcon-serre. Rassurez-vous, on ne savait pas que ça s’appelait comme ça avant …20180811_100438.jpg

Schaffhouse est aussi célèbre pour les chutes du Rhin, très impressionnantes !20180811_105637.jpg

Nous quittons la ville et la Suisse en fin de matinée pour rejoindre la Forêt Noire, en Allemagne. Les dénivelés ne sont plus du tout les mêmes qu’autour du lac !

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Derniers coteaux suisse avant la frontière allemande

Progressivement, le paysage change. Nous nous enfonçons dans les forêts de sapins vallonnées. La chaleur étouffante nous pousse à boire une bière et ici tout est fait pour cela. Même les jardins des auberges se transforment en « Biergarten » et ce n’est pas pour déplaire à Alexis toujours à l’affut des « typisch biergarten ».

 

 

20180812_084335En fin de journée, la baignade dans le lac de Schulsee fait du bien. Nous retrouvons Véronique et Clément pour un pique-nique et bivouac en bord de lac. Les grosses chaleurs caniculaires semblent derrière nous. Dès la tombée du soleil, c’est pantalon, pull et chaussettes !20180811_202807

12 août : Schulsee (D) – Muttenz (CH), 80 km, 912 m D+

L’accueil en forêt noire n’est pas toujours aux goûts des locaux. Pour avoir stationné avec leur traffic aménagé sur leur parking, les gérants du club de kayak demandent 15 € à Véro et Clément. Ca sort d’où ? On n’en sait rien … mais pour être tranquille, on paie quand même ! Les Allemands ne sont pas tous des rigolos ! Ca tombe bien puisqu’aujourd’hui nous retournons en Suisse. Cette fois, il est temps de commencer à rentrer en direction des montagnes du Jura.L6WjlZIfSxGM4Ik2bHSHQA

Le début de l’étape se fait encore en Forêt Noire, paradis des cyclistes et des motards ! Les routes sont vallonnées mais les cols ne sont jamais bien longs. Pas plus de 4 ou 5 km par col ! Nous apprécions la fraicheur des sapins car en journée, ça cogne sérieusement !20180812_123849

En début d’après-midi, nous retrouvons le Rhin que nous longerons jusqu’à la banlieue de Bâle. Nous retrouvons l’Eurovéloroute 6 et sa horde de cyclistes. En route, nous croisons 2 français de St-Claude. Cette fois, nous nous rapprochons sérieusement de Pontarlier. Il faut arrêter de dire que nous habitons dans le Doubs, département malheureusement méconnu du grand public !

L’arrivée dans un joli petit village sonne comme un appel à la terrasse. Nous avons chaud et soif. La première bière (de 50 cl) est bu comme une limonade, il nous faut donc en commander une 2e pour apprécier le malt et le houblon ! Cela suffit a nous rendre bien joyeux pour finir l’étape, dans un champ fauché en haut du village. En faisant son petit tour, François, à l’oeil agricole aiguisé, en profite pour ramasser les pommes de terre laissées dans le champ. Bivouac gratuit et repas assuré !20180812_200933.jpg

Autriche … du 24 juillet au 2 août

Retour en selle en Europe par l’Autriche.

Vienne : du 24 au 26 juillet

Rejoints par les parents Colin, nous profitons de quelques jours à Vienne pour visiter la capitale autrichienne et nous ressourcer. Nous retrouvons l’Europe occidentale et … la vie nous semble hors de prix ! La ville de Sissi en impose par son architecture.

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Rathaus. Hôtel de ville de Vienne

Nous apprécions le centre-ville aéré, ses grandes rues larges et ses parcs propices au pique-nique et à la sieste.

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Rue du centre-ville

Vienne nous semble le paradis des cyclistes avec ses innombrables pistes cyclables ! Le retour en Europe est définitivement plus agréable quand on est en 2 roues !DSCN9887.JPG

27 juillet : Vienne – St Georgen, 73 km, 153 m D+

Nous profitons de l’Eurovéloroute 6 pour quitter Vienne le long du Danube. Cet itinéraire cyclable est une véritable autoroute. De la grand-mère au vélocipède électrique au cycliste acharné en vélo de course en passant par les familles, nous croisons vraiment un panel de deux-roues hétéroclite, tantôt avec sacoches, tantôt sans.DSCN9888.JPG

Les bords du Danube sont agréables et variés. Lorsque nous ne longeons pas la rive, nous traversons de petits villages autrichiens typiques. Le long du parcours, bancs et tables de pique-nique invitent à la pause. La reprise du vélo se fait donc en douceur sur un rythme dillétante. Pédaler en Europe est aussi synonyme de pause « bière-terrasse ». Pour Denis, toutes les excuses sont valables pour regarder la fin de l’étape du Tour de France.DSCN9933.JPG

Nous finissons l’étape à la fraîche, à 19h passés, et plantons la tente dans un carré d’herbe, le long de la vélo route. La baignade du soir dans le Danube nous sert de douche.

28 juillet : St Georgen – Sausenstein, 70 km, 195 m D+

Nous continuons notre parcours sur l’Eurovélo 6. En dehors des berges du Danube, le relief se fait plus valloné invitant les vignerons à cultiver leurs précieux raisins. DSCN9939.JPG

En bons défenseurs du « consommer local », nous testons un petit blanc qui nous servira pour le pique-nique.DSCN9940.JPG

Comme dans beaucoup d’autres endroits en Europe, nous souffrons du chaud aux heures les plus exposées. Nos pauses méridiennes deviennent alors des odes à la lenteur et au farniente; après tout, nous sommes en vacances !DSCN9948.JPG

Notre observation du Danube nous fait distinguer 2 sortes d’embarcations : les péniches de marchandises et les péniches de croisière qui transportent aussi tout un tas de marchandises prêtent à alléger le porte-monnaie des touristes. Dans les 2 cas, les bateaux sont immenses et à voir de prêt, le spectacle est assez impressionnant et plutôt inhabituel pour des montagnards comme nous.

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Péniche de croisière sur le Danube

Comme la veille, le bivouac du 2e soir se fait le long du Danube mais en version grand luxe avec pelouse tondue, table de pique-nique et pommiers bien garnis ! Ils sont forts ces autrichiens !

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Coucher de soleil depuis le bivouac

29 juillet : Sausenstein – Steyr, 78 km, 617 m D+

Troisième et dernier jour le long de l’Eurovélo. Nous quittons les bords du Danube pour les champs de maïs.

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Piste cyclable sur berge

Dès que nous quittons la voie cyclable, le relief est beaucoup plus valloné. Nous pédalons sur les pentes des pré-alpes. Il faut réhabituer les mollets à mouliner. Le relief n’est pas pour nous déplaire mais nous n’avons plus vraiment l’entraînement … autrement dit on en chie !

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Vallée du Danube

Nous arrivons à Steyr en fin d’après-midi et posons la tente, sans bruit, sur la berge comme à notre habitude.
C’est le moment qu’à choisi le réchaud pour nous lâcher. Un joint devenu poreux ne nous permet plus de mettre l’essence sous pression. Nous mangerons froid ce soir … mais le hasard fait bien les choses ! Un couple d’allemand en vacances ici, nous invite à boire le café le lendemain au camping. Quand on vous dit que le voyage est fait de bonnes rencontres !

30 juillet : Steyr – Gumunden, 79 km, 964 m D+

L’invitation au café s’est transformée en une discussion entre amis. Invités à 8h30, nous en sommes repartis à 11h ! Nous avons plus de conversation lorsque nos interlocuteurs parlent anglais.

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Nos hôtes allemands

La fin de la matinée est consacrée à la recherche d’une bonbonne de gaz. Il nous aura fallu quand même aller dans 3 magasins différents sans trouver le sésame pour un repas chaud.

Nous démarrons l’étape à proprement parlé à 14h30, sous un soleil de plomb. Le retour en Europe est plutôt caniculaire ! Tout est prétexte pour faire une pause à l’ombre où se désaltérer d’un jus de houblon !

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Les parcs ombragés font d’excellents coins pique-nique

L’arrivée à Gmünden en soirée nous laisse peu d’espoir quant aux possibilités de bivouac. La ville en bord de lac est plutôt touristique … mais en sortant un peu de la ville, un champ nous offre l’un des meilleurs bivouac du voyage : lac, montagne et terrain plat, de quoi passer un bon moment !

31 juillet : Jour de repos à Gmünden

Nous sommes tellement bien dans ce petit coin de paradis que nous avons décidé d’y rester pour une journée de repos. Initialement, nous avions prévu de le faire à Salzbourg mais la canicule et le prix exorbitant des hébergements nous font préférer l’air frais des montagnes.

En tant que professionnel de la méthanisation, Denis profite de cette journée pour trouver le graal du gaz !DSCN0030.JPG

1er août : Gmünden – Salzbourg, 84 km, 891 m D+

Pour rejoindre Salzbourg, nous parcourons l’Autriche des lacs et des montagnes. Un vrai décor de cartes postales où les prairies verdoyantes accueillent des Brunes des Alpes. Maisons traditionnelles fleuries et fermes bordent la route dans une atmosphère rurale et soignée typique de cette région.DSCN0044

Nous attaquons l’étape par un col, de quoi se remettre en jambe dès le début. Le reste de l’itinéraire se fait quasi intégralement sur piste cyclable. Là dessus, il faut bien reconnaitre que les autrichiens sont très forts ! Le vélo n’a jamais été aussi agréable que dans cette partie du monde !DSCN0046

Partis à l’aube, nous finissons l’étape du jour vers 13h … de quoi profiter de l’après-midi tranquillement avant de partir visiter la ville de Mozart.

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Centre-ville de Salzbourg

Salzbourg est une belle petite ville résolument tournée vers la musique classique. Tout invite à l’écoute des Symphonies, la ville est une vraie fourmilière (plutôt bourgeoise) pour musicophiles ! Nous parcourons le dédale de petites rues pavées à vélo avant de nous arrêter déguster les fameux « knoddles », sortes de quenelles autrichiennes.
La digestion se fait sur une pente de plus de 30%, histoire d’avoir un dernier point de vue sur la ville illuminée.

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Salzbourg

2 août : Salzbourg – Walchsee, 93 km, 1057 m D+

Après seulement quelques kilomètres, nous quittons l’Autriche pour rejoindre l’Allemagne ! A vrai dire, on ne voit pas vraiment la différence. Hors mis un panneau nous indiquant la frontière, pas de douane entre ces 2 pays, la piste cyclable est continue. La langue et la monnaie sont communes et les paysages se ressemblent aussi.DSCN0066

Nous continuons notre route le long de la « deutsche Alpenstrasse ». En fan invétéré du biathlon, nous passons devant le stade de la Coupe du Monde à Ruhpolping sans voir Laura Dahlmaier.

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Site nordique de Ruhpolding

La pause midi est encore l’occasion de piquer une tête dans un lac de montagne ! Décidément, le voyage est difficile !DSCN0076

En fin d’après-midi, nous repassons la frontière pour dormir en Autriche. Le relief est beaucoup plus escarpé. Il n’y a pas vraiment de plat ici. Comme un light motiv de fin de voyage, nous plantons la tente au bord d’un lac.

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Paysage alpin d’Autriche

Russie mais pas que … du 13 au 23 juillet

Dix jours de voyage en Russie via le transibérien pour découvrir la Russie de façon expresse !

Oulan-Bator (MG) – Irkoutsk (RU) : 13 &14 juillet – 22h de train (1 nuit)

Le premier tronçon nous fait rejoindre Irkoutsk depuis Oulan-Bator. Le passage de la frontière se fait (encore) de nuit mais sans encombre. Connaissant les difficultés rencontrées avec les services de douane mongole, nous redoutions un peu le transport des vélos dans le wagon bagages (payé jusqu’à Naouchki, ville frontière russe). Finalement, la gentille douanière ne nous fait rien payer. Nous n’avons qu’à transférer nos vélos du wagon bagages à notre emplacement : traversée épique et pas très pratique vu la largeur des couloirs !

Au petit matin, le brouillard se lève et permet de découvrir les rives du Baïkal. Les couleurs sont splendides. Nous longeons les rives sud du lac toute la matinée avant de rejoindre Irkoutsk dans l’après-midi.DSCN9717

Une fois arrivés, nous pensions pouvoir trouver un bateau nous emmenant à Listvianka, ville côtière du lac mais manque de bol, le dernier partait en fin de matinée. Il est plus de 15h lorsque nous nous apprêtons à parcourir les 70 km qui nous sépare du village où un hébergement nous attend ! Sans conteste, la route Irkoutsk-Listvianka restera dans les annales comme l’une des plus pourries du voyage! 70 km de lignes quasi droites très fréquentées où le terme « montagnes russes » prend ici tout son sens. Denis a compté pas moins de 50 bosses !!! DSCN9732Tout ça pour voir un bout de lac et sentir son vent soufflé dans les cheveux pour pouvoir dire qu’on a été au Baïkal …
Nous arrivons tard et épuisés à l’auberge de jeunesse. La bière fraiche peine à nous redonner de l’énergie et le sommeil ne se fait pas attendre.

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Le lendemain, nous n’avons pas beaucoup plus de temps pour flâner sur les rives du lac. Faute de trouver un bateau ou un bus avec des horaires qui nous conviennent, nous reprenons nos bicyclettes pour faire dans l’autre sens cette « magnifique » étape à travers la taïga (forêt russe). En quittant Listvianka, nous tombons sur une course de natation. Les nageurs se préparent à prendre la départ pour 1 km de nage dans une eau à … 7°C !!! Ils portent tous combinaison et bonnets néoprènes, c’est bizarre, non ?! Et après, on ose dire que l’eau du lac St Point est froide !DSCN9745.JPG

Nous retrouvons Irkoutsk dans l’après-midi, juste le temps de faire quelques courses et d’apercevoir Jimmy et Louise, d’autres cyclistes français. Sur leurs recommandations, nous achetons un billet pour les vélos et nous montons à bord du train en direction d’Ekaterinburg.DSCN9757.JPG

Irkoutsk – Ekaterinburg : 15 au 17 juillet – 54h de train (2 nuits)

Remarqués dès le début du trajet avec les chargements des vélos, nous sommes les seuls touristes du wagons ! Nous voyageons en 3ème classe en compagnie d’une « Babouchka » bien sympathique.

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Les vélos démontés (roues) voyagent juste au dessus de nos têtes

Ce soir, c’est la finale de la Coupe du Monde et notre équipe nationale de football joue contre la Croatie ! Malheureusement, avec le décalage horaire, le match a lieu à une heure tardive dans cette partie de la Sibérie. Les passagers de notre wagon, à majorité féminine, ne semblent pas fan de football. Nous nous endormons sans avoir de résultats ! Nous les aurons le lendemain par une voisine. Nous sommes contents mais c’est pas pareil, on veut voir les images !

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Wagon de 3e classe

Que raconter du trajet en train si ce n’est que nous partageons notre temps entre lire, jouer, dormir et manger. Le paysage de forêt et de pâturage, semblable pendant des kilomètres n’est pas vraiment distrayant.

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Vue du train

La légende du transsibérien raconte que les passagers sont ivres ou boivent durant le trajet mais chez nous, c’est plutôt discussion calme autour d’un thé. Seul un groupe d’enfants met un peu d’animation. Nous sommes presque déçus, on avait même acheté une bouteille de vodka pour l’occasion !

Le sur-lendemain, tard dans la soirée, nous arrivons à Ekaterinburg et filons chez Evgeni, un ami d’Alexis, du temps où il était étudiant.
Nous sommes accueillis comme des rois. L’hospitalité russe n’est donc pas qu’une légende !

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Tania, Evgeni et nous …

Nous profitons de cette halte de 2 nuits pour visiter Ekaterinburg, ville où le dernier Tsar Nicolas II et sa famille ont été assassinés.

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Eglise où Nicolas II, le dernier Tsar a été assassiné

Cette aussi la ville de Boris Eltsin, premier président de Russie. La visite de son musée nous en apprend beaucoup sur l’histoire moderne de la Russie et la fin de l’URSS.IMG_3936.jpg

Ekaterinburg est la 4e ville du pays après Moscou, St-Petersbourg et Novossibirsk.

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Mairie d’ekaterinburg

C’est une cité agréable et charmante où l’héritage soviétique se marie harmonieusement avec l’architecture moderne. Nous nous plaisons à déambuler le long des rives de l’Isseted559dc6-b493-4be3-b364-51f41036f2e7.jpg

Le soir venu, nous retrouvons Evgeni qui nous amène dans un restaurant traditionnel à la découverte de la gastronomie locale. Nous respectons scrupuleusement la tradition russe qui veut que nous trinquions à tout et n’importe quoi ! IMG_4057.JPGA la fin du repas, alors que nous pensions rentrer, Evgeni nous fait faire la tournée des bars ! Notre statut de français fraichement champions du monde nous vaut même d’être invités au Champagne par un habitué. Nous rentrons à l’appartement à 4h du matin avec une euphorie mal dissimulée. La première place de la Russie aux rang des pays alcooliques est donc loin d’être détrônée !

Lorsque le réveil sonne le lendemain à 7H30, nous avons juste le temps d’avaler un thé avant de monter dans le train pour Moscou.

Ekaterinburg – Moscou : 19 & 20 juillet – 26h de train

Comment dit-on « j’ai les dents du fond qui baignent » en Russe ? Parce qu’entre la gueule de bois et les balancements du train, nous avons l’estomac qui fait bravo !
Pour se remettre d’aplomb, rien de tel qu’un gros roupillon !

Inutile de vous précisez qu’on a pas vu le temps passé. Le brouillard ne s’est dégagé de nos têtes qu’en fin d’après-midi. On a dormi toute la journée !

Le lendemain matin, le train arrive déjà en gare de Moscou. Après avoir cherché l’auberge de jeunesse pendant plus de 20 minutes, nous laissons nos affaires à la découverte de la capitale.

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Place rouge

Au programme : promenade dans le centre ville, le Kremlin, la place rouge, le Bolchoï et la fameuse cathédrale de St-Basile dont les dômes ressemblent à des sucres d’orge tout droit sortis de Disneyland.

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St Basile

Moscou est une belle ville. L’architecture soviétique a laissé des avenues larges et aérées. Les parcs sont nombreux. Le soir venu, nous avons l’immense joie de nous rendre compte qu’un bar bruyant est situé juste en face de l’auberge de jeunesse. Nous profitons de l’animation jusqu’à 6h du matin ! De quoi passer une bonne nuit reposante !

De fait, le 2e jour à Moscou est plus calme. Nous préparons la suite du voyage, écrivons les articles du blog, lisons … Une nouvelle virée nous amène à prendre le métro. C’est probablement le plus beau métro du monde, du moins le plus beau qu’on ait jamais vu ! Inauguré sous Staline, certaines des stations sont construites en marbre. La légende raconte que Staline aurait fait détruire des églises pour construire le métro.R7PegVwgRaKgM1%6uJepbg.jpg

Après deux jours à Moscou, nous remettons les vélos dans le train à la conquête de l’Europe.

Moscou (RU) – Varsovie (PL) : 22 juillet – 14h30 de train

Nous quittons la Russie par un train russe moderne. Fini les couchettes de 3e classe mais la place pour mettre les vélos est aussi plus limitée. Le train file à grande vitesse en direction de l’ouest. Nous sommes surpris d’entrer en Biélorussie sans contrôle de douane. On savait les deux pays copains mais quand même !

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Attente du train en gare de Moscou

Ah la Biélorussie ! Pays magnifique à 120 € par personne le visa ! On se réjouit déjà à l’idée de passer 5h dans le train et de s’alléger de 3 € par minute ! Tout ça pour voir des prairies vertes et des forêts !!! Heureusement, en gare de Brest (oui il existe un Brest à l’est), juste avant la frontière polonaise, nous sommes contrôlés par les douanes biélorusses. Au moins on aura pas payé pour rien ! Nouveau changement de bogies également, comme entre la Chine et la Mongolie mais là, la manoeuvre se fait tellement vite qu’on ne voit rien.

En entrant en Pologne, nous entrons dans l’Union Européenne. Plus besoin de visa ! Nous pouvons dorénavant circuler comme nous voulons ! Les douaniers regardent à peine nos passeports.

Il est minuit lorsque nous descendons du train à la gare est de Varsovie. Comme nous reprenons le train demain à 6h, nous n’avons pas réservé d’endroit. Après un petit circuit à vélo by night dans la ville, nous atteignons la gare centrale dans l’espoir de trouver un petit coin pour dormir … mais les policiers ne l’entendent pas vraiment de cette oreille. Ils passent toutes les 20 minutes environ pour réveiller les personnes endormies dans la salle d’attente ! De retour un peu perplexe sur nos bicyclettes, nous retrouvons un parc public qui fera un excellent bivouac !
A 3h du matin, alors que nous dormons bien profondément, nous sommes réveillés par un homme sympathique nous demandant une cigarette… et au réveil, un autre nous apporte pain et croissants !!! Est-ce qu’on ressemble à des clochards ou est-ce qu’on a pitié de nous mais nous apprécions ce gentil geste ! Une chose n’a pas changé depuis notre premier séjour dans ce pays en 2010, les polonais sont vraiment bienveillants !DSCN9844
En arrivant à la gare, on cherche à prendre un café, sûrs que la Pologne est passé à l’Euro mais en voyant les prix affichés, on se rend compte que la monnaie locale est toujours le Zloty ! Pas de Zlotys, pas de café !

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Varsovie

Varsovie (PL) – Vienne (AT) : 23 juillet – 7h de train

Dernier transfert en train du voyage à travers la Pologne, la République Tchèque et l’Autriche. En à peine plus de 24h, on et passés dans 5 pays différents. Ici, pas de contrôle aux frontières puisque tous les pays font partis de l’Union Européenne mais un contrôle de tickets à chaque nouveau pays. Les vélos voyagent près de nous en bout de wagon.

Les trains russes équipés de samovar (eau chaude) sont déjà de l’histoire ancienne mais un personnel du train nous propose quand même thé ou café (finalement pas besoin de zlotys). Dans le train, on sent que l’ambiance est différente du transsibérien, les gens ne se déchaussent plus et ne mettent plus de tenues légères pour voyager. Ils sont pressés d’aller d’une ville à une autre.

Le temps d’un sandwich et d’une sieste, nous arrivons déjà à la gare centrale de Vienne, fin du périple en train, il sera grand temps de reprendre le vélo pour finir la Colinade.

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Le Danube, vue depuis Vienne